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Quand le corps crie !

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Le corps nous parle. Il nous manifeste ce qu'il ressent, en nous faisant éprouver des sensations précises. Il ne

sait mentir, il ne connait aucun autre langage que celui de la vérité conforme à son état. De ce fait, si vous êtes

malade, il vous le fera savoir au plus vite, si vous avez mangé quelque chose qui ne convient pas à votre

organisme, il vous obligera à le vomir, sinon, il vous fera sentir des lourdeurs, des relents, etc.

 

Le corps n'exprime pas uniquement la douleur, il manifeste aussi les émotions. En fait, c'est un vrai moulin à

parole. Il ne cesse, en permanence, de vous faire part de ce qu'il vit. Si vous veniez à ressentir de la peur pour

quelque chose, votre corps sera peut-être le premier à le manifester, même si vous faites à peu près tout pour

que ça ne se remarque pas. Vos jambes pourront trembler, votre bouche s'assécher et vos mains devenir

légèrement moites...

 

En fait, le corps n'obéit pas à la même logique que l'esprit. Il est instinctif et, à moins qu'il ait reçu une

véritable éducation de l'esprit, il sursautera chaque fois qu'un bruit se fera entendre, il éprouvera de la douleur

plus fortement et plus longtemps si vous ne parvenez pas à vous calmer et à identifier le mal, il vous semblera

que vous le perdez, toutes les fois que quelque chose vous aura fait peur d'une manière puissante.

 

Je me souviens d'un voyage , je partais en direction de Montréal. Au moment où l'avion s'apprêta à toucher le

sol, il reprit en puissance pour à nouveau prendre de l'altitude. Il y avait tellement de vent, que l'avion

semblait ne pas pouvoir se redresser. Il n'arrêtait pas de s'élever et de redescendre sans vraiment se

stabiliser. Nous étions tous très apeurés. Je suis à peu près certain que ma peau avait pâli. Le Stewart qui se

trouvait assis en face de moi, bien qu'il fût attaché, se tenait contre les parois de l'avion. Je le voyais devenir

blême, et je comprenais que cet incident pouvait être fatal. La panique s'empara de presque tout le monde

dans l'avion. La personne qui se tenait à mes côtés était une vieille dame. Je me souviens l'avoir regardé dans

les yeux, et je me souviens avoir vu de la résignation. Je crois que j'étais résigné et que mon corps devait

fabriquer une sorte de drogue, car je me sentais sortir hors de lui. J'avais l'impression que la mort préparait

son éventuel chemin.

 

Même si j'essayais une dernière fois de me convaincre que l'incident n'allait pas être fatal, mon corps, lui, se

contenter de mettre tout en œuvre pour réagir à l'éventualité. Finalement, quand l'avion réussit à reprendre de

l'altitude, c'est-à-dire une bonne demi-heure après, le commandant de bord nous annonça que le vent était trop

fort, et qu'elle avait reçu l'ordre de ne pas se poser sur cette piste, car elle s'avérait trop petite pour

l'atterrissage. Cela ne nous rassurait pas du tout, car il nous fallait tout de même atterrir à un moment ou à un

autre, et nous avions tous très peur. Une fois à terre, je n'arrêtais pas de trembler, mes jambes flageolaient

dans tous les sens. Je dus attendre plus d'une heure pour retrouver la sérénité.

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